Il n'était pas rare, pour un passant de l'époque, d'entendre des airs bien connus de chansons de marins joués sur des orgues de barbarie. Par endroits, les cartons perforés laissaient entrevoir des découpes de visages ou de paysages, suivant l'habitude prise par les marins de découper dans du papier les traits de l'être ou du lieu qui leur manquait tant. Quand elles passaient dans les rouleaux de l'orgue, ces découpes provoquaient des sons distordus, d'une infinie tristesse, un peu comme le chant des baleines.